Il y eut également les salons du monde, comme ceux d’Adélaïde Prévost, de la marquise de Pastoret, d’Adélaïde de Bastard-La Fitte, où se distinguait sa fille, Claire Élisabeth de Vergennes. Un des derniers grands salons littéraires de Paris a été celui de Virginie Ancelot à l’hôtel de La Rochefoucauld. les salons littéraires au XVIIème siècle Tenu par les femmes, les premiers salons littéraires apparaissent au XVIe siècle et prospérer dans le siècle prochain.Protection et soutien financier pour les femmes qui gardaient entre eux ont contribué à de grands projets d’importance pour l’histoire de la pensée, en présidant la genèse de la préciosité ou la création de l’Encyclopédie au XVIIIe siècle. Jeanne-Louise-Françoise de Sainte-Amaranthe, Françoise Catherine Thérèse Boutinon des Hayes, Marie-Charlotte Hippolyte de Campet de Saujon, Armande-Marie-Antoinette de Vignerot du Plessis de Richelieu, Les femmes poètes françaises entre deux révolutions, 1789 - 1830, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Femmes_et_salons_littéraires_en_France&oldid=180795776, Article manquant de références depuis juin 2017, Article manquant de références/Liste complète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Stephen Kale, French Salons, High Society and Political Sociability from the Old Regime to the Revolution of 1848, the Johnson Hopkins University Press, Baltimore and London, 2004. Les salons littéraires sont une forme spécifiquement française de société qui réunit mondains et amateurs de beaux-arts et de bel esprit pour le plaisir de la conversation, des lectures publiques, des concerts et de la bonne chère. Instruites et, la plupart du temps, écrivaines elles-mêmes, elles entretiennent une abondante correspondance avec tout ce que l’Europe d’alors pouvait compter d’esprits ouverts : la seule correspondance de Marie du Deffand compte, par exemple, 1 400 lettres. Sous l’Assemblée nationale législative, les salons à la mode sont ceux de Mmes Pastoret, place de la Révolution puis à Auteuil, dont Morellet parle longuement dans ses lettres, de Sophie de Condorcet, rue de Bourbon, de Germaine de Staël, alors maîtresse du ministre Narbonne, rue du Bac, de Manon Roland dite « l’égérie des Girondins », rue de La Harpe, de Julie Talma rue Chantereine. Ils ont marqué non seulement l’histoire de la littérature mais également l’Histoire. Le salon de l’hôtel de Sully, qui s’ouvrit également dans la première partie du XVIIIe siècle, n’est pas moins digne d’attention par la manière dont il fut tenu et par les personnages qui s’y réunirent. Ils pouvaient rester au souper, qui était très simple, tandis que le dîner, qui était au contraire somptueux, était le moment qu’elle recevait ses autres invités. Ce salon qui, dans un autre temps, aurait pu avoir de l’influence, ne subsista que de 1800 à 1803. Ces salons qui étaient plutôt mondains et littéraires au XVIIe deviennent…. Les salons littéraires procurent également procurent aux … INTRODUCTION ». Plus on se rapproche de la Révolution, plus les « salons » se radicalisent et se distinguent les uns des autres. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Tendance au raffinement des sentiments, des manières et de l’expression littéraire qui se manifesta en France, dans certains salons au début du XVIIème siècle. Le premier salon littéraire fut celui de l’hôtel de Rambouillet, dont la formation remonte à 1608 et dura jusqu’à la mort de son hôtesse, Catherine de Rambouillet, dite « Arthénice », en 1665. Sandrine Campese. Chère communauté littéraire, Nous sommes des femmes et minorités de genre œuvrant dans le milieu littéraire. Gianni D‘Assero … La flexibilitéest-elle un moyen de luttte efficicace contre le chômage ? Les différents salons que nous venons d’évoquer inspirent quantité de femmes au XVII e et au XVIII e siècle, qui, à leur tour, ouvrent les portes de leur chambre pour laisser place à cette … Une autre réunion se tenait chez la marquise de Sablé, quand elle se fut retirée au haut du faubourg Saint-Jacques pour habiter un appartement dépendant du monastère de Port-Royal. Salons. » Les habitués de cet hôtel furent Chaulieu, Fontenelle, Caumartin, le comte d’Argenson, le président Hénault, puis Voltaire, le chevalier Ramsay, la marquise Marie Gigault de Bellefonds, la marquise Anne-Agnès de Flamarens, la duchesse Amélie de Boufflers, etc. Ce groupe a pour but de promouvoir les différents salons littéraires et les festivals afin de les faire connaître au plus grand nombre. La plus célèbre de ces correspondances est celle de Madame de Sévigné. De plus en plus, ils sont des lieux de vie littéraire où les réputations se font et se détériorent. Et dans toute l’histoire du prix Nobel de littérature, depuis sa création en 1901, seules dix femmes l’ont reçu. ⇒ Salon du livre Hochelaga-Maisonneuve (Montréal) : 25 au 28 mars 2021. Durant ces conversations, les dames travaillaient aux ajustements de deux poupées qu’on nommait la grande et la petite Pandore, et qui étaient destinées à servir de modèles à la mode. Elle voulut éviter l’imprévu dans la causerie, en mettant toujours en présence les mêmes personnes, et divisa les habitués de son salon en trois catégories. Enfin, à la veille de la Révolution, on trouve encore le salon de Suzanne Curchod, épouse de Jacques Necker, où sa fille Germaine de Staël, alors enfant prodige, s’entretenait avec Grimm, Thomas, Raynal, Gibbon, Marmontel : et le salon de Anne-Catherine de Ligniville Helvétius, si connu sous le nom de « Société d’Auteuil », et qui rassemblait Condillac, d’Holbach, Turgot, Chamfort, Cabanis, Morellet, Destutt de Tracy, etc. Les salons littéraires et leurs rituels : émergence d’une critique littéraire atypique. Tradition des salons littéraires de femmes. À côté de ces trois salons du XVIIIe siècle, il y avait encore ceux de Louise d'Épinay, de Jeanne-Françoise Quinault et de Marie-Anne Doublet. La femme de chambre de la duchesse, Marguerite de Launay, future baronne de Staal, se fit bientôt remarquer et joua son rôle dans celle aimable société dans laquelle on pouvait également côtoyer Voltaire, Émilie du Châtelet, Marie du Deffand, Montesquieu, D’Alembert, le président Hénault, le futur cardinal de Bernis, Henri François d'Aguesseau, le poète Jean-Baptiste Rousseau, le dramaturge Antoine Houdar de La Motte, Sainte-Aulaire, l’abbé Mably, le cardinal de Polignac, Charles-Auguste de La Fare, l’helléniste André Dacier, l’abbé de Vertot, le comte de Caylus, etc. Un salon littéraire désigne le domicile d'une femme du monde cultivée ou d'un intellectuel où se rencontrent régulièrement des hommes de lettres, des personnalités des arts, des sciences, de la politique. Cette ancienne histoire ,comme une tâche significative, est de juger sous le standard présent et dénicher la vérité cachée dans l’ombre de siècles.. Parmi les nombreux salons littéraires qui furent ouverts à Paris au milieu du XVIIIe siècle, il faut citer d’abord celui de la marquise Marie du Deffand, dont la rare et solide raison qu’elle apportait dans les causeries et discussions auxquelles elle présidait était encouragée par Voltaire en ces termes : La société qui se rassembla, à partir de 1749 chez la marquise du Deffand, rue Saint-Dominique, dans l’ancien couvent des Filles de Saint-Joseph, fut diminuée tout d’un coup par sa brouille et sa rupture avec sa nièce naturelle, Julie de Lespinasse qui lui servait de dame de compagnie car celle-ci entraîna avec elle la plupart des écrivains, et surtout les encyclopédistes, D’Alembert en tête, lorsqu’elle ouvrit, en 1764, son propre salon rue de Bellechasse où Madame de Luxembourg lui avait fait meubler un appartement. Le salon de Marie-Thérèse Geoffrin, qui reprit la plupart des hôtes de celui de Mme de Tencin, eut moins de portée littéraire et celui d’une bienfaitrice usant noblement de sa fortune, rassemblant chez elle ceux auxquels elle venait en aide, mais gardant, sous une apparence de douceur, des façons d’agir despotiques, comme pour rappeler le bien qu’elle avait fait. Parmi les gens d’esprit que l’on voyait aux fêtes de Sceaux, se distinguaient, au premier rang, Fontenelle, La Motte Houdar et Chaulieu. Académie de Dijon : Rousseau a une réputation de polémiste I. Définition du salon littéraire La littérature et le théâtre, surtout parce que les auteurs sont beaucoup plus engagés depuis la levée de la censure (1789), restent toujours largement au centre des discussions – les pièces de théâtre d’Antoine-Vincent Arnault, de Marie-Joseph Chénier, de Colin d’Harleville, ou d’Olympe de Gouges créent ou accompagnent les mouvements d’opinion depuis le début de la Révolution – et, contrairement à ce qui est souvent raconté il n’y a pas véritablement rupture mais continuité dans la grande tradition salonnière du XVIIe au XIXe siècle. introduction : Durant longtemps, la condition des femmes sont toujours une…. Manners and customs. Le règne de Louis XVI marque le triomphe des « salons littéraires » ou « salons de conversation ».On en compte à Paris plus de soixante. Les écrivains hantent tous ces « salons » si importants pour l’histoire des idées, et toutes les sensibilités sont représentées. Le rôle des femmes. Ce carnet est une sorte de « journal » qui se veut « de bord ». 1660 au sein de l'aristocratie parisienne. Les salons littéraires au XVIIIe siècle. PRÉCIEUSES DU SALON DU XVIIE SIÈCLE En France, les salons littéraires sont une forme de société qui réunit mondains et amateurs de beaux-arts et de bel esprit pour le plaisir de la conversation, des lectures publiques, des concerts et de la bonne chère. CAFÉS LITTÉRAIRES. Ce sont des lieux où sont organisées de nombreuses lectures, des représentations. La plupart de ses hôtes se réunirent alors dans le fameux salon de Mme de Tencin, qui brilla jusqu’à la mort de cette dernière en 1749. Le plus fameux des samedis fut le 20 décembre 1653, qu’on appela la « journée des madrigaux » : Conrart avait offert, ce jour-là, un cachet en cristal avec un madrigal d’envoi à la maîtresse de la maison qui répondit par un autre madrigal, et les personnes présentes, se piquant d’émulation, improvisèrent à leur tour toute une série de madrigaux. Les participants sont des familiers habitués du salon ou bien choisis irrégulièrement ou parfois invités exceptionnellement, par les personnalités organisatrices qui s'efforcent de « tenir salon », souvent une ou plusieurs maîtresses de maison à tour de rôle. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. « C’était, dit Fontenelle, la seule maison qui fût préservée de la maladie épidémique du jeu, la seule où l’on se trouvait pour se parler raisonnablement les uns les autres, avec esprit et selon l’occasion. Les salons littéraires des femmes On ne saurait évoquer les délices de l'esprit qui firent la joie des salons littéraires sans mentionner le courant philosophique qui les permit : la préciosité. », « Je suis tentée de m’effacer pour laisser passer leur ombre ». Dès le commencement du XVIIIe siècle, on trouve le salon de la duchesse du Maine ouvert dans son château de Sceaux où elle accueillait les écrivains et les artistes mais donnait également des fêtes de nuits costumées. L'un des plus célèbres salons… Les premiers salons littéraires, tenus par des femmes, apparaissent au XVIIe siècle, et s'épanouiront au siècle suivant. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. J’achève ce billet par la vive recommandation du roman de Maupassant Notre coeur , oeuvre délicieusement satirique de cet univers que l’auteur a … Entre 1784, date de l’ouverture des arcades du Palais-Royal puis, sous les trois premières législatures de la Révolution, les cercles ou « salons » font, en quelque sorte, écho aux clubs et académies, dont ils sont le prolongement, et ils sont aussi bien des lieux d’influence politique où s’élaborent divers projets dont certains trouveront une traduction législative. Le règne de Louis XVI marque le triomphe des « salons littéraires » ou « salons de conversation ».On en compte à Paris plus de soixante. Les épouses de ministres et d’autres dames dont les maris avaient solidarisé leurs intérêts avec le régime impérial, tendirent à renouer avec l’ancienne tradition, du moins jusqu’en 1814. Femmes et littérature. Françoise de Maintenon, à l’époque où elle était la femme de Scarron tint également un salon qui acquit une grande notoriété. lieux comme les salons littéraires. C’est à une autre réunion du samedi que fut élaborée la carte de Tendre, transportée ensuite par Madeleine de Scudéry dans le roman de Clélie. Au XVIIème siècle, se développe en France et plus particulièrement à Paris, un nouveau courant littéraire appelée" Les salons littéraires" dit aussi courant précieux .En effet ,à cette époque,des femmes trouvant la bourgeoisie grossière et dénuée de toutes distinction Ils sont payés sur le fond de la librairie du ministère des Affaires étrangères. Les salons littéraires et la société française, 1610-1789. Les salons littéraires animés par des femmes sont particulièrement actifs dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Repère : Les salons littéraires au XVIIIe siècle Les fameux salons, devenus inséparables de l'image que l'on se fait des Lumières, quoiqu'ils ne puissent se ramener à un modèle unique. Par la création des salons elles accèdent à un espace privé qui aura une répercussion et une grande influence sur la création littéraire. La marquise de Lambert recevait chaque mardi. » Les habitués de ce salon où chacun avait, suivant la mode ancienne, son sobriquet, étaient Chateaubriand, Joubert, Fontanes, Molé, Pasquier, Charles-Julien Lioult de Chênedollé, Philibert Guéneau de Mussy, Madame de Vintimille (1763-1831), née Louise Joséphine Angélique Lalive de Jully ; beaucoup d’autres ne venaient qu’en passant, attirés par l’accueil empressé fait à la réputation et au talent. und erleben Sie Design und Trends hautnah. … mais une côte de popularité qui monte ! Certains salons « muscadins » demeurent des hauts lieux de complot, ainsi chez Mme de Saint-Brice, dans le quartier du Sentier, où se réunissent les conjurés de thermidor an II — notamment Tallien —, ou celui de la comtesse d’Esparbès, ancienne maîtresse de Louis XV, chez qui viennent Richer de Sérizy et beaucoup de ceux qui seront poursuivis au lendemain du 18 fructidor an V. Un certain nombre de femmes, depuis la Révolution, font ce qu’on appelle les « honneurs » de salons qui sont les résidences d’hommes avec lesquels elles ne sont pas mariées.