Au Peyrou il en ira de même. Cet édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1840. Elle est depuis mise en sécurité, comme la clef d'entrée de la porte du château. Ventadour doit impérativement se renforcer, ne serait-ce qu'en application de l'ordonnance royale du XIVème siècle visant à remettre en état les défenses féodales. ​Un chemin très étroit et vertigineux passant sous le flanc Sud de Ventadorn, en contrebas du logis, reliait le hameau à la Grande Chanselve et à Moustier. La proche vicomté du bas pays s'est déclarée pour la réforme alors que Ventadour reste attaché à Rome. Pour finir sur ce sujet malodorant, on sait que le logis disposait d'un autre "cacador" construit par commande du 12 juin 1445 faîte par le comte Charles 1er. Les hommes du comte emmenant le bétail saisi à Ussel furent obligés de rendre les bêtes. De la même façon que nous réclamons l'édification d'un escalier d'accès en bois à la tour Saint Georges et la reconstruction de sa charpente et de sa toiture, la reprise de mur effondré de la voûte de la salle de garde serait extrêmement souhaitable car il ne reste pas grand chose à remonter. Ainsi que le notait le chanoine Billet, les Ventadour n'avaient pas du laisser de mauvais souvenirs et leur éloignement contribuait à l'absence de récriminations (même à Ussel !). (1) Après 1789, nombre de personnes opposées à la Révolution quittèrent la France, et en 1792 une loi ordonna la confiscation de leurs biens. Les Lévis étaient alliés aux Beaufort en Vivarais et l'alliance avec les Ventadour fut certainement de leur fait. Repliées à Egletons qui sera très durement bombardée et détruite, les troupes nazies opèrent une tentative de reconnaissance au mois d'août sur la route de Neuvic. L'architecte Mester de Paradj le mit en perspective. Est-cela que l'on refuse ? Dès 1824, le Prince, En 1895 Ventadour, ou ce qu'il en reste, passa aux mains des. Elle provient de Ventadour après analyse du granit (conférence donnée à la Société des lettres de Tulle par l'auteur). Des cèdres poussèrent rendant le site charmant. Les destructions furent massives et bien des immeubles d'Egletons et des fermes de plusieurs communes voisines s'édifièrent avec les décombres de ce qui fut, Madame de Lamazière se porta acquéreur du site enchanteur en 1829. Le sommet de cet éperon rocheux dominant le confluent des vallées de l’Ardèche et de la Fontaulière, non loin de celui de l’Ardèche et du Lignon, et au carrefour de routes reliant la Méditerranée et la vallée du Rhône au Massif Central, fut de tout temps un poste de guet de premier choix, que Jules César lui-même aurait utilisé. Hormis une rapide évocation de l'état d'abandon de la route de Bordeaux à Lyon (les politiques en reparleront encore deux siècles après avec les mêmes mots ! Mais il faut ajouter les portes et fenêtres avec les lucarnes qui furent disséminées dans la région d'Egletons lors de la "déconstruction" pour parler comme nos autorités. L'auteur de la décision, en tous cas, ne semble pas avoir traîné dans les lieux non plus que l'artificier. Est-ce donc si dur à accepter, qu'il faille transformer et manipuler réalité et récit pour justifier oubli et exclusion du geste ? Le rapport de Treilhard rapportera expressement l'état des lieux et sa volonté personnelle de pousser à tout liquider. Il y a bien entendu les grandes peurs et les faux bruits d'armées qui sont vues mais jamais n'arrivent, les agitateurs, les peureux, les progressistes, les lâches, les idéalistes et les esprits sereins. Bien des travaux constants depuis, Désormais sur la frontière des deux royaumes, le français et l'anglais, Ventadour devient objet de tentatives violentes. Connaissant les opinions révolutionnaires et sanguinaires du fils, on peut imaginer celles du père peu enclin au service de la haute noblesse mais beaucoup plus à la prévarication. Il fallut l'arrivée en 1379 du pire des brigands à la solde des anglais, un "breton" nommé, illustrations : le donjon vers 1900 et en 1980 - tour St Georges -, des artisans pour la construction ou plus certainement la complète rénovation de son, sur une tour à vis, une autre secondaire sur une seconde tour semblable avec quatre pièces principales dont celle la plus grande fait 80m, Elle servait très probablement de salle d'apparat et de justice. Le principal personnage visé est Jean-Baptiste Delmas, dit de la Rebière, ancien avocat au parlement de Bordeaux, qui acquit l’office de lieutenant particulier en 1766. L'acte de rédaction de ce cahier complémentaire est daté du 6 mai 1789 et signé en principal par Delmas de la Rebière, Lieutenant général du Duché. C'est également à Ventadour que restera au moins jusqu'en 1789 le gouverneur en l'absence des Ducs, certes partis depuis longtemps à Versailles et Paris comme toute la haute noblesse. Le castrum d'origine a été étendu et une forteresse très améliorée occupe la motte. Ne serait-ce lui le donneur d'ordre ? En réalité on ne sait pas quel vicomte était en place à Ventadorn : Ebles IV n'apparait plus depuis 1185 et son fils Ebles V pas avant 1200 ! Bien entendu il fallait être suivis financièrement par l'Etat, le département de la Corrèze trainant des pieds pour s'engager malgré le pression de l'ancien député ! On reverra ce phénomène plus tard, sous la république, ici,  dans ce même ancien duché... sans que la population ne s'en rende clairement compte non plus. Une meute de fanatiques excités vient d'Egletons ensuite pour saccager la forteresse. Turenne, l'éternelle rivale, ne soutient plus la comparaison ! Jacques Chirac voulait que l'argent soit utilement investi et que cela se voit​. Il s'était uni le 23 septembre 1445 à Catherine de Beaufort, fille du comte Pierre vicomte de Turenne, descendant des Rogier de la famille des papes. Selon la tradition, cette porte était celle de la prison du château", dixit l'inventaire Mérimée. L'abbaye sera pillée et brûlée en 1569 et 1585. Louis de Pompadour met le feu à ses propres bois. De plan carré et d’une contenance de 15 à 20 m3 (soit 20 000 litres), elle est composée de deux nefs parallèles voûtées. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. La première solution, préférée par plusieurs partenaires, ne semblait pas tenable dans le contexte du lieu et du moment... La donation, comportant à la demande du propriétaire la légitime préservation des Droits moraux de la noble maison de Lévis et l'association trés spéciale de la Société des Amis de Ventadour, ainsi que la participation garantie de la SHRBL de Robert Joudoux, fut donc entérinée par contrat et officialisée par signature par devant notre Ami ventadorien Me Claude Vignal, notaire en la ville de Neuvic. Le tympan dit de. illustration : de l'intérieur du logis vers la tour St Georges et la salle de garde (cop.CDT). Nous répo​ndîmes au chef du Gouvernement qu'après la stabilisation indispensable des structures, le remontage des murs de la voute de la salle de garde et de sa périphérie serait ​pertinent et permettrait aux visiteurs de visualiser un élément architectural essentiel de la rénovation de l'ensemble défensif avec l'accés à la tour ronde par un escalier. Nulle trace d'excès et de forfanterie. Partout les châteaux, domaines, prieurés et abbayes sont pillés comme Meymac en 1791 ou Bonnaigue, Margerides et Saint Angel en 1792 puis le 10 Brumaire an III. Craignant de les voir saccager l'abbaye à leur réveil, l'abbesse prend la résolution de les occire immédiatement. à part. Arrivées en vue du rocher Servières, elles sont durement accrochées par les maquisards des FFI depuis les hauteurs de Ventadour. A la fin du XIXème s. des cartes postale représentaient encore un haut mur ouest du logis depuis abattu. Il lui faut choisir. On ne sait si l'entrée en hauteur primitive fut remaniée et enlevée pour la transporter en rez de chaussée, ce que ​nous imaginons. Un conflit violent éclata d'ailleurs ensuite avec son demi-frère puiné Bernard, usurpateur du titre et assassin de son neveu Ebles II de Comborn. Mais les Comborn sont des féodaux qui n'ont que faire des villes. L'histoire du château de Ventadour. Rien n'est établi car le donjon est ​souvent en travaux d'amélioration. Une tour carrée s’y ajouta, contenant deux vastes salles voûtées. Une taille fut levée au titre d'un des quatre cas. L'époque est mauvaise et ceux qui devraient se comporter en magistrats honorables semblent ne l'être guère. Cela nous semble assez bizarre car nous n'avons jamais entendu parler d'une telle "tradition" pour cette porte et la tour ronde est largement antérieure au XVème siècle, sans décors en tout cas. Le nom seul permit pourtant à ses successeurs, aux Rohan et aux Bourbon de se flatter de racines illustres et d'un titre élevé qui n'était plus que supplémentaire. Cela donne une indication potentielle sur une occupation antérieure. On verra l'importance selon les époques de Margerides, Liginiac, Davignac, et Charlus Champagnac, plus confortables. Pour certains l'épée, ou d'autres la hache, partit en revanche de Chamalau. Les émeutiers croient pouvoir détruire facilement Ventadour. illustrations : le donjon ancien de Comborn (XIème/XIIème s.) et, dessous, vue ancienne de la motte féodale à la fin du XIXème.s. Les chevaux y avaient-ils passage ? Le four s'y trouvait probablement si l'on en croit les souvenirs, avec ​quelques maisons de servantes et époux soldats - hommes à tout faire en temps normal. Le château de Châlus Chabrol devait être alors très différent des ruines que l’on peut voir aujourd’hui. On reverra ce phénomène plus tard, sous la république, ici,  dans ce même ancien duché... sans que la population ne s'en rende clairement compte non plus. Les huguenots périssent tous. On imagine mal un site abandonné pour une telle cérémonie. Hôtels près de Château de Ventadour : (0.37 Km) Camping le Ventadour (1.70 Km) Le Mas du Pestrin (6.85 Km) Château Clément (5.17 Km) L'Evidence (2.20 Km) Domaine de la Plage; Voir tous les hôtels près de Château de Ventadour … Il est souvent à Ventadorn, son fils Anne également. On ne sait s'il fut démis de sa charge. (©cabinet Hadès - site internet dont illustration chapelle). Une belle fête eut lieu le 8 octobre 1988. De​ la même façon, on ignore si elle était reliée au logis, soit par jonction des murs en assise, soit ​par un passage en étage. Le seigneur viscomtal du XIème, surtout puiné et à peine (auto)proclamé, n'est pas assez riche pour édifier plusieurs logis. Une fois encore, les archives manquent pour démêler la réalité​​ physique. Dans le toit, de petites ouvertures et des lucarnes de pièces servent pour les serviteurs proches. Ainsi en 1455, Charles 1er, frère de Jacques et fils de Robert, passe contrat avec des artisans pour la construction ou plus certainement la complète rénovation de son logis, à côté de l'ancien donjon, lui-même déjà remanié depuis peu. Dans ce château est né le troubadour Bernard de Ventadour vers 1125. Ventadour est à usage très (trop ?) Est-il impossible de penser pour Ventadorn, plus avant, à un calvaire chrétien ayant remplacé un oppidum ou un lieu de cultes anciens ? Depuis longtemps le pouvoir ne réside cependant plus dans le duché de Ventadour et maintenant la forteresse semble vide, hormis un simple concierge qui restera peut-être encore présent après 1789. Seul le castrum, ensuite devenu forteresse, peut rendre ce service à Ebles et à ses descendants. Histoire France, Patrimoine. Aussi cessa-t-il, vers la moitié du XVIe siècle, d’être habité par ses propriétaires. Plus tard, après 1568, il combat encore pour le Roi entouré par plusieurs seigneurs de ses fiefs, les Veillan de Neuvic, Gimel, Scoraille, Mirambel, Saint Eulalie, Lafon…, La guerre est arrivée en Limousin en 1567 (mais n'y était-elle pas déjà ?). Le récit circonstancié n'existe pas mais les hommes d'ici l'avaient encore à l'esprit au début du siècle dernier comme ils se souvenaient des grandes compagnies et de Geoffroy. À la suite du traité de Brétigny, une grande partie de la France est contrôlée par les Anglais. Mais rien ne se passe, aucune attaque n'a lieu et seules les rumeurs de la grande peur se brisent sur la citadelle. Le château de Ventadour occupe l’extrémité d’un éperon rocheux étroit culminant à 572 m d’altitude et dominant les vallées de la Soudeillette et du ruisseau de la Vigne. Il serait surprenant qu'elle ne passa point chez elle. Mais la paix n'est finalement signée qu'en 1475, sous les règnes de Louis XI et d'Édouard IV. On lit parfois qu'il y eu changement de famille seigneuriale ce qui est inexact puisqu'il y eut continuité du sang, sauf à penser que seuls les mâles entraînent leur sang. La méthode est curieuse. Son fils, nommé Archambaut également et désigné à tort comme 1er, lui succède avec vigueur et récupère Torena (Turenne) grace à son épouse. Elle était destinée à la défense par les remparts et n'avait pas été​ touchée par cette période de travaux, hormis la possibilité de réparations et peut être la toiture. carte de France en 1365 avec les possessions des Plantagenêt, Bataille de Crecy (1346), Bataille de Poitiers (1356), Bataille d'Azincourt (1415),  Bataille de Castillon (1429), Bataille de Formigny (1450). — Charliac, ibid. Visiblement ils ne comprennent pas les événements qui se mettent en place. Un éperon vertical de 100m nommé roc Cerveira (rocher Servières) juste en face du site fournit un autre indice tout à fait plausible. A-t-il écrit cela sur ordre ou volontairement ? Plus loin, la Vézère coule tranquillement à partir d'Allassac et penètre ensuite dans le Périgord où sa vallée abrite des joyaux de l'art pariétal. Il fut néanmoins confisqué et vendu en 1794 comme bien d’émigré (1). Il suit les épopées des troupes anglo-aquitaines pendant 4 ans puis monte sa propre compagnie à l'âge de 23 ans. Ils le paieront cher et leurs montagnes brûleront. Elle fait mettre le feu, et peut-on supposer, fermer les portes. Les révolutions commencent par principe avec les modérés mais se poursuivent toujours avec les excités. L'anglais (est-ce le roi Henri II lui-même ?) L'abbaye bénédictine de Bonnesaigne (Combressol) est alors le siège d'un crime abominable. Mais comment en sortait-on ? La consécration arrive en février 1578. De la même façon, il est tout à fait envisageable de refaire la toiture après quelques relevage du peu de maçonnerie manquante. V - Les derniers renforcements et embellissements du XVème siècle. Hélas selon nous, le version héraldique pour le département de la Corrèze fut comme pour Moustier en "Gueule" d'abord. Après 1930, alors que les dégradations continuaient, chacun faisant rouler sa pierre ou l'amenant pour une construction, Clément Chausson instituteur et militant du parti communiste français, dont le Moustier allait devenir pour longtemps une place forte, organisa des fêtes républicaines un peu insolites en ce lieu, mais non dénuées de signification idéologique. Enfin, des granges et écuries en charpentes étaient ancrées dans les remparts en bel appareil de pierres taillées. Le tout a fière et belle allure mais reste sobre et mesuré. Il reste la référence. Son lieu de résidence n'est pas connu mais devait être Limoges pour sa fonction et Tulle ou Le Peyrou pour son Duché, Ventadour n'étant qu'une étape obligatoire pour rencontrer son propre Gouverneur de place et le lieutenant général de la sénéchaussée. On apprend ainsi que le fils du Sénéchal s'occupe de la gestion du château. cabinet Haldès) - coupe donjon et ​- dessous - de la tour ronde © SHAV. Il meurt sur un champ de bataille en 1058. Ce ne sont que bâtiments aux toitures qui lâchent, droits non recouvrés, bois coupés sans autorisation, familles nobles parties et gardes prévaricateurs. On nous permettra de préférer le nom limousin, ce qui n'est pas un trait d'originalité de notre part. illustration : le plan cartographique du relief de Ventadour ©IGN. L​e système ancien avait du être considéré trop simple pour une entrée principale. En 1589, Anne est confronté à Limoges à la révolte d'un moine excité qui entraîne une foule de pauvres ères, un crucifix dans une main et une épée dans l'autre, vers la maison du Sénéchal. Château fort de Ventadour, Association de sauvegarde et de mise en valeur du château fort de Ventadour, 1993 Il vient un moins sur ses terres mais visite ses villes comme en 1545. Il n'oublie pas Ventadour et rachète en 1572 les seigneuries de, l'apanage. Il n'y avait alors plus grand chose à nettoyer au début des années 1970, mais il fallait engager des investissements très onéreux pour consolider les parements et les murs déparés, relever et reconstruire ce qui était écroulé. De ce promontoire, la vue s'étendait de toute part mais, en particulier et symboliquement, vers la vallée coulant à l'Est vers la grande rivière "lo riu Dordonha" (la Dordogne) et l'Auvergne. En 1988, après quelques péripéties originales et parfois assez surréalistes visant à forcer. En 1784, un an après (est-ce lié ? Le siège "politique" demeure, même si le lieu administratif et judiciaire se déplace vers Egletons puis Ussel pour des raisons évidentes de nécessité d'organisation en personnel et locaux spécialisés. Certainement ne savaient-ils pas que les Lévis, jouant avec le mythe de la tribu d'Israël, aimaient eux-mêmes à se dire au Moyen-Age cousins de la Vierge Marie. Ce premier logis n'a pas été formellement retrouvé. Charles de Rohan, prince de Soubise, est décédé en 1787. Le bourg existe depuis des siècles. Les plus intéressantes sont à Egletons : la porte principale du logis transférée fin XVIII, Une question demeure : les fenêtres connues semblent très petites. Le dauphin Charles est déshérité. Les lits surélevés et fermés viendront plus tard car on dort encore tout habillé sur une paillasse la plupart du temps chez les chevaliers les plus pauvres. Il va falloir des années pour que le château, qui, plus qu'un simple repaire, est un ensemble complet avec une enceinte fortifiée dotée d'un donjon et de quelques écuries et logis de ferme, prenne forme. Renouvellons que nous aimerions que la salle qui subsiste encore bien conservée soit aménagée en lieu d'exposition. Le chanoine Léon BILLET dressa lui-même la représentation de la forterresse à cette époque et fit faire un dessin d'architecture transmis à notre société qui permet de bien imaginer la fière apparence du logis, véritable château dans le château. Né en 1501, son fils Gilbert deuxième du nom est choisi comme garçon de cour. Le sol est dallé de pavage de terre cuite rouge. Simplement, une énorme et double arête granitique le traverse et s'enfonce à son éperon sud-est vers la confluence des rivières. Mais il semble que la construction primitive du château ne remonte qu’à la fin du XIIe siècle, et qu’on en ait d’abord érigé le solide donjon carré. Plus tard, effectivement, la lignée des Lévis-Ventadour préférera nettement Tulle, Champagnac et Liginiac voire Limoges et, en Vivarais, Meyras puis la Voulte qu'ils finiront cependant par oublier plus encore que Ventadour au XVIIIème siècle (voir les pages du site sur les seigneurs et les châteaux en Vivarais). On peut subodorer que c'est à ce moment que s'écroule l'accès après l'assomoir, par la poterne inclinée donnant sur la salle d'arme et les couloirs de défense arrière (toujours obstrués au demeurant 230 ans après, malgré nos demandes permanentes de fouilles). Visiblement ils ne comprennent pas les événements qui se mettent en place. Il eut fallu une intervention de l'Etat qui ne vint jamais ou bien un propriétaire consacrant sa vie entière à remonter les ruines pierre par pierre avec des compagnons solides et courageux. Mais les administrations comme les élus gestionnaires du dossier oublièrent ceux qui les avaient fait débloqués, comme les exemples émis pour les obtenir, ainsi que ​les demandes ultérieures que nous fîmes pour que ces travaux soient bien engagés. Chacune est dotée d'une cheminée monumentale de 3 mètres, possédant jambages et linteaux blasonnés. Peu à peu la zone d'influence initiale plus ou moins vague se serait transformée en territoire vicomtal aux limites plus précises dans les siècles qui suivront. Des substructures existent au pied des remparts Nord, de part et d'autre de la Tour Saint Georges et correspondent certainement à des constructions de service (dépôts-écuries-greniers) dont on voit encore les assises de poutres dans le rempart. Mais là, les avis divergent selon la lecture d'origine (toit plat en pierre) ou possibilité de rénovation avec toiture en pointe XVème à laquelle nous croyons plus car une telle configuration existe ​en bien des lieux. Entre-temps avait eu lieu la création de la Sénéchaussée ducale de Ventadour. Le logis surplombe le torrent de la Vigne et se situe sur le coté sud-ouest de la forteresse. Ce Puy comme beaucoup d'autres en ces lieux était pratiquement pelé et couvert de bruyères fleuries et de quelques épines vinettes. On notera en faveur de, Quant au choix du castrum, du lieu fortifié stratégique qu'il doit occuper, est-ce une démarche volontaire ou bien une simple opportunité pré-établie quasi obligatoire ? L'un des derniers prieurs présent est dans la misère en 1730. Turenne, l'éternelle rivale, ne soutient plus la. Tristement abîmé par les émeutiers, Ventadour est qualifié de masure et, préclôture lors de sa vente comme "Bien National", confisqué le 23 messidor an IV (11 juillet 1796) pour 12090 francs à Antoine Estrade d'Egletons. Évitant les batailles rangées qui ont été désastreuses durant la première phase du conflit, il reprend progressivement plusieurs places fortes à l'ennemi. Anne de Lévis, comte de Ventadour, lieutenant général en Languedoc et sénéchal du Limousin, obtint du roi Henri III, en février 1578, l'érection de son fief en Duché-Pairie, avec des pouvoirs équivalents à ceux des autres sénéchaux du royaume, réservant, toutefois, les cas royaux. (Voir la page sur Meyras). Les précieuses chartes et archives durent l'alimenter. Plus haut, Egletons et Ussel se déchirent, chacune voulant obtenir le siège de la sénéchaussée ce qui apporte magistrats, juges, administration et développement. Même en l'absence seigneuriale, l'activité continuait. Après des décennies de luttes, un accord de coexistence intervint en 1553 avec Tulle. Ce serait lui qui aurait déplacé le vieux château carolingien à l'emplacement que l'on connait aujourd'hui. Le présidial resta uniquement à Brive dans un premier temps, lors de l'Edit du Roi Henri II en mars 1551, puis  il vit son ressort réduit à celui de sa seule sénéchaussée par la création du Présidial de Tulle en 1635. On apprend ainsi qu'au Peyrou "toute la couverture du château est dans le plus mauvais état… la charpente et les planchers pourriront si l'on n'y remédie pas promptement. carte de France en 1380 lors de la reconquête par Charles V. La guerre de 1337 qui allait durer cent ans toucha la vicomté dès 1338 : les villes étaient assiégées et certaines tombaient aux mains des mercenaires que l'on appelait routiers ou bretons. Amour singulier de leur sujet d'ėtude que de détricoter en place du devoir d'objectivité scientifique. ), le Parlement, de Bordeaux rend un arrêt mettant en interdit pour concussion le lieutenant général Delmas de la Rebière, le lieutenant particulier et d’autres officiers du siège de Ventadour, et ordonnant, . Henri III rappelle dans ses lettres patentes que Gilbert est comte de Ventadour, chevalier de son ordre, conseiller en son Conseil Privé, capitaine d'Armée et Gouverneur du Limousin. ​Le cabinet en charge des repérages archéologiques lors de la cristallisation des années 2000 pense qu'une autre citerne fut créée sur l'extrémité Nord en côté extérieur, si nous avons bien compris. Lentement, au fil des siècles, le château prit forme : d’abord on s’attacha à améliorer sa fonction militaire ; puis on songea à le destiner à l’habitation. Le comté prend plus belle allure encore, il arrive à l'apogée de son aire. — Ce fonds important est classé aux Archives de la Corrèze sous les cotes B. Les actes de ses ancêtres Ventadour comme la renommée de Bernard de Ventadour appartiennent à l'Histoire de France. Un paysan, François Chassaing, est requis par le maire du Moustier, Mas, pour emporter à Tulle avec une charrette et une paire de bœufs. Comment ne pas regretter que Ventadour ne soit plus habité qu'assez épisodiquement et surtout ne bénéficie d'aucun embellissement, que les villes ne se développent pas, que les prieurés et abbayes semblent végéter comme le Moustier, qu'aucun nouveau château ne s'édifie dans le style et l'architecture de la Renaissance, que les hôpitaux restent limités à quelques lits à Egletons et Ussel, que les gouverneurs ne dotent guère leur province ? C'était ainsi encore avant guerre et mieux encore avant la première : l'excellent Léon Billet se souvenait des quelques derniers pieds de vigne poussant en aval vers 1914, survivants directs des sarments viscomtaux ! Geofroy tête noire y fut enterré mais sa sépulture cherchée à l'époque n'a pas été retrouvée. Cependant, on peut se demander si un donjon plus vaste que cette simple tour carrée certainement d'origine XIIème s. ne fut pas édifié en un autre lieu avant la construction du logis, peut-être comme il a été dit plus haut, vers l'entrée principale ?